Les gens aident les gens

Peter Van Laer, CEO de BDO Belgique

Comme tant d’autres personnes devant leur télévision, j’ai été choqué par les images impressionnantes des inondations dont notre pays a été victime. On n’imagine pas ce genre de catastrophe. Pas si près de chez soi. On voudrait aider mais le déluge nous en empêche. On compatit avec les victimes parce qu’on est humain, compatriote, voisin. En tant qu’entrepreneur, il est naturel qu’on agisse. Mais face à un tel événement, force est de constater que nous ne faisons pas le poids. Il nous reste à panser les plaies aussi bien que possible, apaiser la souffrance tant bien que mal. Cette impuissance, je refuse de m’y résigner. J’ai en tête l’image de cet oiseau englué de pétrole, sauvé après la catastrophe d’un pétrolier. Sauver un oiseau ne change évidemment pas tout mais ce faisant, nous donnons le signal qu’on ne se résigne pas. Une telle attitude crée de l’empathie, offre une perspective. Il en va de même pour les catastrophes naturelles.

« Chaque collaborateur de BDO adopte une approche personnelle et pragmatique, démontre du respect et de la solidarité envers ses collègues, son environnement social et la planète. »

On assiste à des feux de forêt, des ouragans, des inondations ou des sécheresses de plus en plus violents qui, sous l’effet du réchauffement climatique, se multiplient par rapport aux décennies précédentes, causant des souffrances massives. Sans compter que le changement climatique peut exacerber d’autres phénomènes comme l’accroissement des inégalités, des conflits et de l’insécurité, l’épuisement des ressources naturelles et la menace qui pèse sur les écosystèmes vulnérables. Aucun alibi ne justifie l’impact sur la planète que nous provoquons en tant qu’êtres humains. Nous n’avons qu’une solution : vivre autrement et entreprendre de manière durable, dans le respect du bien-être de chacun et des limites de la planète.

Vers un modèle économique durable

Le modèle économique du siècle dernier a atteint ses limites. Il n’est plus tenable, tant sur le plan écologique qu’économique. Un modèle économique durable offre en revanche prospérité, résilience et perspectives à long terme. Le fait que la crise sanitaire maintienne le monde en confinement depuis plus d’un an et demi n’enlève rien au poids et à la pertinence du message : la transition vers un modèle de développement plus durable représente un défi structurel qu’en tant qu’entreprise responsable, nous devons relever. Pour nous-même, pour nos clients et pour la société. Car la responsabilité sociale des entreprises ne se limite pas à leur objectif de neutralité climatique, même si BDO est particulièrement fier d’être devenu le premier bureau de consultance climatiquement neutre de Belgique il y a 2 ans. Nous contribuons activement et directement à 10 des 17 objectifs de développement durable fixés par les Nations Unies. Les autres objectifs sont-ils moins importants ? Bien sûr que non. Nous y accordons aussi de l’attention mais nous nous concentrons en priorité sur les objectifs qui permettent à notre organisation de (re)donner de l’espoir, de faire bouger les choses, d’obtenir des résultats tangibles. L’espoir et le résultat motivent, dynamisent et augmentent la force de notre équipe.

Je suis convaincu que les citoyens et notre organisation ont besoin les uns des autres pour dépasser leur propre potentiel, pouvoir servir d’exemple et s’ériger en véritable leader. Cette conviction que « les gens aident les gens » est notre motivation, notre objectif, notre raison d’être. Elle est profondément ancrée dans nos gènes. Chaque collaborateur de BDO adopte une approche personnelle et pragmatique, démontre du respect et de la solidarité envers ses collègues, son environnement social et la planète. Il ou elle fait preuve d’empathie pour ce qui se passe dans le monde, ici ou ailleurs. Cette dimension, nous devons la stimuler et la cultiver. Ce n’est que lorsque nos (plus de) 700 collaborateurs auront la liberté de prendre en main leur propre croissance professionnelle et personnelle que chacun pourra donner le meilleur de lui-même. Quels que soient son profil, sa fonction ou son expérience. Alors seulement, nous pourrons grandir dans une société dont chacun de nous est acteur et responsable.