Sopadis : « La mobilité verte, ce n’est pas noir ou blanc ! »

Le gouvernement fédéral est clair : le Belge doit se déplacer de manière plus durable. La mobilité professionnelle (dans laquelle la voiture de société occupe une place de choix) représente un levier important pour atteindre cet objectif. L’étude de marché réalisée par Sopadis le confirme. Pour ce réseau de concessionnaires membre de D’Ieteren Automotive, « le Belge reste fermement attaché à sa voiture comme moyen de transport principal », déclare Stefan Kerckhoven, son CEO. « Les voitures et vélos partagés séduisent davantage que les transports en commun, mais ils ne sont pas prêts de faire tomber la voiture de société de son piédestal. » Le chemin pour parvenir à une mobilité verte est encore long.

Le passage à des motorisations plus respectueuses de l’environnement a indéniablement été amorcé. Principalement sous l’impulsion des clients (désireux d’organiser leur mobilité de manière durable) et de modalités fiscales importantes qui entreront en vigueur courant 2023, lesquelles permettront de réduire nos émissions de façon significative. Stefan Kerckhoven : « Compte tenu de l’offre performante de véhicules électriques proposée par nos marques et des connaissances approfondies en matière de fiscalité, d’infrastructure de recharge et de calcul du Total Cost of Ownership (TCO) dont nous disposons, nous considérons le passage à la mobilité durable comme une opportunité. »

Incubateur de mobilité durable

L’ambition de disposer d’un parc automobile durable n’est pas neuve. Il y a une dizaine d’années, D’Ieteren a créé le studio Lab Box, une start-up qui développe des solutions de mobilité innovantes. Son étroite collaboration avec Sopadis a débouché sur un parc automobile performant, mais aussi sur une infrastructure de recharge, des solutions de mobilité alternatives et des moyens de transport partagés. Ces connaissances et ce savoir-faire proviennent, par ailleurs, des participations que détient D’Ieteren dans Poppy (voitures partagées) et Skipr (app de mobilité), ainsi que de nouvelles activités comme EDI (Electric D’Ieteren, installateur de bornes de recharge/gestionnaire d’énergie) et D’Ieteren Bike (distributeur de vélos D’Ieteren). « Aujourd’hui, nous pouvons donner corps à chaque aspect de la mobilité », explique Stefan Kerckhoven.

« Nous considérons le passage à la mobilité durable comme une opportunité. »

Stefan Kerckhoven, CEO Sopadis

« Umbrella est le dernier-né de Lab Box », enchaîne Karl Lechat, CEO de D’Ieteren Bike. « De plus en plus d’entreprises et d’organisations adoptent le budget mobilité. Sa mise en œuvre est  tellement complexe et spécifique à chaque collaborateur (lire aussi l’article « Mobilité (verte) durable ») qu’elles ont besoin d’un expert indépendant pour gérer les possibilités fiscales, de droit du travail et opérationnelles inhérentes à ce modèle budgétaire. »

Un TCO performant

« Au final, le trajet de verdurisation dans son ensemble revient à un calcul du TCO performant. Nous utilisons pour ce faire des hypothèses conformes à la réalité et adaptées à la spécificité de chaque entreprise. Elles aboutissent à des prévisions confirmées lors de chaque nouveau calcul », explique Benoît De Cannière, CFO de Sopadis. « Je suis toujours étonné du nombre de paramètres que nous devons prendre en considération pour évaluer l’impact de la verdurisation : financiers, fiscaux, sociaux, culturels… Les chances de réussite d’un plan de mobilité durable sont étroitement liées à l’attitude et à l’employee experience de chaque collaborateur. »

« Au final, le trajet de verdurisation dans son ensemble revient à un calcul du TCO performant. »

Benoît De Cannière, CFO Sopadis

Pièges, seuils et défis

L’électrification et la mobilité durable exigent de la nuance et du temps. Dans certains cas, une motorisation classique demeure la réponse la plus adéquate et rentable aux besoins de mobilité du client. Karl Lechat : « Au sein d’une même entreprise, il faut pouvoir (ou oser) distinguer des sous-groupes. Certains connaîtront une électrification plus rapide, d’autres (où l’opérationnalité des collaborateurs est spécifique) une électrification plus étalée dans le temps. » La disponibilité de l’infrastructure de recharge et l’état d’esprit général sont les vecteurs essentiels du succès. « Évitez toute décision prématurée prise sans études préalables ni prévisions solides, osez partager cette position avec vos clients », conseille Stefan Kerckhoven.

Trucs & astuces

  • Réfléchissez à l’électrification et à la mobilité dans sa globalité.
  • Faites preuve de motivation mais restez à tout moment attentif à la performance opérationnelle et à l’efficacité durant la transition vers une mobilité durable.
  • Ne vous précipitez pas, posez les bonnes questions aux bonnes personnes.
  • Trouvez au sein de votre organisation des « early adopters » qui démontreront de manière empirique les bienfaits d’un passage à la motorisation électrique.
  • Pour avoir une vue d’ensemble, faites appel à des experts fleet indépendants en matière de fiscalité, d’infrastructure de recharge et de TCO.
  • Inscrivez votre stratégie de mobilité dans un cadre temporel de 5 ans, durant lequel les évolutions fiscales seront déterminantes.
  • Choisissez des partenaires indépendants, expérimentés, qui possèdent la mobilité (sous toutes ses facettes) dans leur ADN.