L’avenir du CFO commence dès aujourd’hui

BDO collabore avec la Vlerick Business School

La Vlerick Business School inaugurait début octobre son Centre for Financial Leadership & Digital Transformation. Un projet mené en partenariat avec BDO Belgique et BDO Global, choisis pour leurs connaissances et leur expertise. Le Centre poursuit un double objectif : élever le département financier de l’institution à un niveau supérieur grâce à la transformation digitale, et développer une communauté pragmatique constituée de personnes désireuses d’évolution digitale dans le monde de la finance.

Auteur : Mieke Loncke, Director BDO Marketing & Communication BDO Belgique

Qu’entend-on par « niveau supérieur », quelle est l’importance du besoin de transformation digitale dans le monde des CFO ? Nous avons posé ces questions à plusieurs personnalités impliquées dans le projet :

  • Marion Debruyne – Doyenne de la Vlerick Business School

  • Peter Van Laer – CEO de BDO Belgique

  • Prof. Dr Kristof Stouthuysen – Directeur du Centre (expert en comptabilité de gestion & intelligence artificielle pour le CFO)

  • Alexander Veithen – Head of Financial Advisory BDO Belgique

  • Veronique Allemane – Director Learning & Development BDO Global

« Mettre en relation des CFO et des experts financiers permet de stimuler la fertilisation croisée, le partage de connaissances, l’échange d’expériences et l’enthousiasme »

Marion Debruyne, Doyenne de la Vlerick Business School

Marion Debruyne, Doyenne de la Vlerick Business School

Comment est née l’idée du Centre ?

Kristof Stouthuysen : « Notre dernière enquête auprès des CFO en Belgique et aux Pays-Bas a montré qu’ils étaient en recherche de technologies leur permettant de mieux utiliser la masse de données croissante à laquelle ils feront face à l’avenir, de manière à créer de la valeur pour leur entreprise. Parallèlement, beaucoup se sentent encore mal à l’aise avec l’utilisation des nouvelles applications digitales, ou ne sentent pas encore suffisamment experts dans le domaine. »

Alexander Veithen : « BDO le ressent chaque jour auprès de ses clients : les CFO les plus performants sont ceux qui maîtrisent la qualité de leurs données et qui peuvent dès lors réaliser des analyses pertinentes qui permettent à leur entreprise de se mettre réellement au travail (pour augmenter la rentabilité, par exemple). – ndlr : lisez aussi l’article « Comment augmenter la valeur de votre entreprise ? » et apprenez comment BDO garantit aux entreprises une croissance durable de leur valeur. Bref, le besoin d’aide pour maîtriser la numérisation et transformer en profondeur la fonction financière est grand. »

Marion Debruyne : « Suffisamment grand pour mettre sur pied un Centre for Financial Leadership & Digital Transformation académique, appliqué et largement soutenu. Il y a quelques années, notre objectif était que la transformation digitale soit considérée comme une nécessité absolue. Aujourd’hui, plus personne ne remet cette digitalisation en question ; elle est intégrée à tous les niveaux, qu’il s’agisse des RH, de l’opérationnel, de la chaîne d’approvisionnement, de la vente ou du marketing, sans oublier les finances. Même si la crise du coronavirus a accéléré la transformation digitale, l’utilisation des nouvelles technologies peut encore être renforcée. La plupart des départements financiers doivent donc suivre un processus d’apprentissage approfondi. »

Quelle est l’ambition du Centre ?

Kristof Stouthuysen : « La mission de la Vlerick Business School est la suivante ‘Live. Learn. Leap.’ Vivez votre rêve, restez désireux d’apprendre et osez faire le grand saut. Le CFO moderne veut digitaliser et acquérir les compétences requises pour franchir le pas vers une transformation digitale réussie. Un partenaire comme BDO comprend mieux que quiconque cette ambition. »

Marion Debruyne : « Partager l’expertise et les connaissances est l’un des objectifs. Nous voulons également enrichir la connaissance à l’aide de recherches fondamentales, appliquées et objectives. Les deux objectifs se complètent comme le yin et le yang. »

Peter Van Laer : « Le Centre doit en effet développer ses connaissances en permanence, via des études de doctorat, par exemple. Il doit se nourrir pour rester pertinent et répondre de manière proactive aux défis d’un marché en constante évolution. Le Centre offre une occasion unique de diffuser ce que la science et le monde de la finance partagent comme vision. Les deux ont besoin l’un de l’autre pour être (et rester) innovants, en gardant un esprit ouvert. Le credo de la Vlerick Business School correspond parfaitement à celui de BDO : ‘Let’s grow. Together’. Ensemble, nous sommes plus forts pour assurer le développement de nos clients et de nos collaborateurs. »

« Le Centre fait office de refuge, il offre une plateforme où le CFO apprend à connaître et à comprendre la technologie de manière objective. »

Prof. Dr. Kristof Stouthuysen, Directeur du Centre

Prof. Dr. Kristof Stouthuysen, Directeur du Centre

La force de la technologie réside-t-elle dans la combinaison entre données opérationnelles et financières ?

Alexander Veithen : « C’est effectivement le levier par excellence. Les directeurs financiers utilisent les données depuis des décennies, de manière très traditionnelle et structurée. Le défi pour les années à venir, c’est d’intégrer dans les analyses et les rapports des données moins ou non structurées (données textuelles ou visuelles, par exemple). L’univers du CFO doit fusionner avec celui de l’expert IT. L’un et l’autre doivent se familiariser à leur métier respectif de manière à déployer la technologie qui conviendra le mieux à une application financière.»

Peter Van Laer : « On n’applique pas ce qu’on ne connaît pas. La technologie ne fait pas partie du contexte naturel du CFO. Il ne faut donc pas s’attendre à ce qu’il connaisse tous les tenants et aboutissants des possibilités technologiques les plus avancées, ou supposer qu’il les connaît. Vous n’imaginez pas le temps que BDO a déjà consacré pour insister sur l’importance du ‘process mining’. Mais dès que le déclic se fait, on découvre la valeur ajoutée qu’apporte la technologie en termes d’efficacité, de productivité et de rentabilité… Combiner différents métiers est un vecteur significatif de valeur ajoutée. »

Kristof Stouthuysen : « Savoir et comprendre sont des aspects essentiels du processus d’acceptation et d’apprentissage. Un expert financier tourné vers l’avenir doit savoir qu’il existe une intelligence artificielle (IA) qui peut lui être utile. Il doit aussi comprendre en quoi cette technologie peut impacter ses objectifs, et interpréter les résultats d’analyse qu’elle produit. Le Centre permet de mettre en application cette théorie. Est-ce que le CFO doit être capable de programmer ? Non. Le Centre le guide dans ce processus d’apprentissage, ce qui ne veut pas dire qu’il s’agit d’un long fleuve tranquille. Le programme (lisez l’encart « Programme Centre for Financial Leadership & Digital Transformation ») n’est pas une énumération de « use cases ». Nous allons travailler sur des cas d’études. »

« Les données sont la nouvelle mine d’or des CFO. »

Alexander Veithen, Head of Financial Advisory BDO Belgique

Qu’entendez-vous par « développer une véritable communauté » ?

Marion Debruyne : « C’est l’objectif. En mettant en relation des CFO et des experts financiers partageant un même intérêt, nous encourageons la fertilisation croisée, le partage de connaissances, l’échange d’expériences et l’enthousiasme. Un plus un font trois. »

Alexander Veithen : « De nombreux CFO considèrent encore que l’intelligence artificielle ne les concerne pas. Elle n’aurait d’importance que pour les méga entreprises et serait inabordable financièrement. C’est faux ! Certes, comprendre la force de l’IA demande un effort. Sans cela, vous ne pouvez plus rêver. Avec le Centre, nous offrons au monde financier une plateforme sûre, fiable, précise et pratique qui permet de découvrir un éventail de possibilités et de faire des choix technologiques judicieux en ligne avec la stratégie et les objectifs de l’entreprise. »

Peter Van Laer : « Nous sommes à un moment charnière. La numérisation rend les outils complexes beaucoup plus abordables et accessibles. De ce fait, la pression concurrentielle augmente de manière exponentielle et des milliers de nouveaux modèles d’affaires apparaissent simultanément. Aujourd’hui, tout le monde peut en effet développer une application chez lui grâce aux algorithmes disponibles librement. L’entreprise et le CFO qui ne sont pas attentifs à ce type de concurrence potentielle pourraient avoir de mauvaises surprises demain. »

Marion Debruyne : « La disruption est trop souvent considérée comme un tsunami qui vous submerge, alors qu’elle s’apparente davantage au mécanisme du réchauffement climatique qui modifie progressivement mais inévitablement notre environnement. J’applique la même logique à la transformation digitale. La crise du coronavirus a certes accéléré la digitalisation, mais de nombreux départements financiers ne l’ont pas encore poussée suffisamment loin pour qu’elle ait un effet significatif en termes d’efficacité et de valeur stratégique. »

Peter Van Laer : « Les entreprises investissent dans l’automatisation depuis des dizaines d’années. Nous constatons cependant que bon nombre de projets n’ont jamais été déployés complètement parce qu’en cours de route, les résultats obtenus donnaient satisfaction. Autrement dit, les applications fonctionnent bien mais ne communiquent pas (ou pas assez) entre elles. Il y a encore des personnes qui – entre autres – impriment, numérisent, relisent et réintroduisent des fichiers manuellement. »

Alexander Veithen, Head of Financial Advisory BDO Belgique

Veronique Allemane, Director Learning & Development BDO Global

Peter Van Laer, CEO de BDO Belgique

Beaucoup de progrès restent à faire ?

Peter Van Laer : « Nous pouvons aider à combler cette ‘automatisation résiduelle’ grâce au RPA (Robotic Process Automation). Le RPA peut dupliquer les actions des employés, les libérant de cette façon de tâches répétitives ennuyeuses et leur permettant de dégager du temps pour des missions plus axées sur la créativité ou les connaissances à haute valeur ajoutée. Ce n’est pas tout : en intégrant les différentes applications, vous renforcez la trace numérique de chaque processus. Ces traces (ou ‘journaux d’événements’) constituent un trésor de données dans lequel vous pouvez identifier les goulots d’étranglement et qui vous servent à optimiser votre fonctionnement, grâce au ‘process mining’. »

Kristof Stouthuysen : « Ce type de solutions est particulièrement précieux dans le reporting, un des trois domaines d’action du Centre. Nous approfondissons également l’importance du rôle de la technologie et de la digitalisation dans la création et la protection de valeur. »

« Beaucoup de valeur ajoutée peut être obtenue en combinant différents métiers. »

Peter Van Laer, CEO de BDO Belgique

Pourquoi la Vlerick Business School a-t-elle choisi BDO comme partenaire commercial ?

Marion Debruyne : « Nous avons l’ambition commune de faire du Centre un projet à long terme dont les travaux rejailliront positivement sur nos pratiques. En outre, nos agendas se complètent particulièrement bien et se renforcent mutuellement. La Vlerick Business School est une institution académique. Nous avons besoin des connaissances et de l’expérience du terrain pour rendre notre public cible financier ‘fit for the future’. »

Kristof Stouthuysen : « Les thèmes que nous traitons dépassent le niveau local. Les nouvelles tendances et les nouveaux défis technologiques ne connaissent pas de frontières, l’offre mondiale est massive. C’est pourquoi le Centre entend faire office de refuge, désire offrir une plateforme où le CFO apprend à connaître et à comprendre la technologie de manière objective, à faire les bons choix en fonction des besoins de son département financier (lisez l’encart « BDO Global – Advisers of the Future »). Bref, le CFO doit pouvoir appliquer concrètement ce qu’il a appris dans un workshop la veille. »